Sa Vraie Musique ? Partie 2
Sa rencontre avec le guitariste Irlandais Micky Finn redonne à Nino le goût du rock binaire qui va partager l'affiche avec le rock progressif sur l'album suivant.
"Nino Ferrer & Leggs" enregistré en 1973 au studio Château d' Hérouville.
Il s'entoure de Micky Finn (guitare), Brian Johnston (piano), Ron Thomas (basse), Keith Boyce (batterie), Giogio Giombolini (orgue) et même un quatuor à cordes dirigé par Jean Claude Vannier. Les textes sont très écologiques.
Micky Finn a travaillé avec les grands groupes anglais (dont Led Zeppelin) et apporte de nouveau un son rugueux qu'adoucit le travail du clavier et des voix, penchant beaucoup vers un hard rock psychédélique. La ballade, très Syd Barrett de "Je vais te dire adieu" tranche totalement. L'an 2000 est totalement funk !Bref, pas beaucoup de progressif sauf sur le morceau initial.
L'album sans promotion, sans single, est un bide.
Il devient alors son propre producteur et sa rencontre avec le peintre Antonio Recalcati lui fait croiser la route de Radiah Frye, mannequin et chanteuse.
Tout juste père de son premier enfant avec Kinou, sort l'album en 1974.
"Nino And Radiah" distribué par CBS. Enregistré chez lui dans son home studio avec son 16 pistes,
Il s'entoure de musiciens américains de funk expatriés, Larry Jones (guitare), Arthur Young (trompette), Ronnie James (trompette) Frank bel (claviers) , Lafayette Hudson (basse) , Danny Donable (batterie) et Kino Speller (percussions).
Cet album est plus aux influences mélancoliques funk soul, chanté en anglais. Pas beaucoup de traces de rock progressif, peut être l'album le moins chargé en émotion et surprises. A signaler un beau riff à l'orgue sur Vomitation et des passages presque free jazz.
L'album reste confidentiel
En 1975, il adaptera South en français (sans jamais aimer cette adaptation ) pour de nouveau de belles royalties avec "Le Sud".
Après un passage au cinéma et des musiques pour film, il retourne en studio en 1975.
"Suite en Oeuf"sort en 1976
La pochette est du peintre Charles Matton.
Il s'entoure du Spamm band : Bob Mc Guinnes (guitares), Jeff Peach (saxophone et flûte) , John Edwards (basse) , Graham Broad (batterie et percusssions) et des invités dont Michel Ripoche au violon.
Là on retombe dans un rock progressif symphonique de toute beauté. On a aussi parfois l'impression de compositions à la Elton John tant dans la structure que dans le ton (Daddy Tarzan).
Le disque n'a aucun succès et est décrié par les critiques.
En 1976, Nino loue dans le Lot le château de Blanat. Il veut un album concept, une vision post apocalyptique, s'entourant dans ce lieu perdu de musiciens sans trop savoir ce qui va en découler.
Il s'entoure de : Gilbert Montagné (claviers et composition) , Paul Breslin (guitares) , Micky Finn (guitares) , Georges Rodi (claviers) Tony Bonfils (basse) , Jo Hammer (batterie).
Deux mois en vase clos, avec un résultat partiel, nécessitant des réenregistrements avec les Leggs pour finir par sortir l'album "Blanat" dont la sortie est différée, car d'abord il solde le troisième album qu' il doit à CBS avec tous ces anciens morceaux qui traînent dans le fond de ses tiroirs dont le très beau titre "L'inexpressible".
Le nom de l'album est savoureux : Véritables Variétés Verdâtres !
La suite demain.
Sorgual








De retour de Dijon, finalement c'est le Canadien qui a gagné le championnat du monde 2025 des oeufs en meurette (professionnels) qui se déroulait dans le sublime Château du Clos Vougeot ... Sympa d'assister à cela en famille, et en plus il faisait très beau.
RépondreSupprimer