dimanche 16 novembre 2025

Thermalisme

Smoke In The Dinner :

J'ai eu du mal à choisir, et j'ai réécouté cet album de 1989 de The Cure à l'histoire si particulière, le dernier grand album ?.

En 1988, après dix ans de carrière, le huitième album studio vient de débuter ses premières sessions d'enregistrement. 


Sont crédités sur cet album :

  • Robert Smith : chant guitare et claviers
  • Porl Thompson : guitares
  • Simon Gallup : basse et claviers
  • Roger O' Donnell : claviers
  • Boris Williams : batterie

Le groupe est réuni chez Robert Smith qui vient d'épouser sa compagne de toujours Mary Poole.


Ils dînent tranquillement quand la fumée envahit la pièce, venant de l'étage, de la pièce ou robert compose et a entreposé sa précieuse sacoche avec musiques et paroles de l'album en cours. En dépit du risque, le groupe paniqué va chercher le précieux trésor avant d'attendre les pompiers pour éteindre l'incendie.

Il faut dire que sortant de dépression, au sortir de la longue tournée de "Kiss Me Kiss Me Kiss Me," Robert a obtenu l'accord du groupe pour délaisser la sphère pop et retourner à d'anciennes ambiances plus sombres et des paroles moins "commerciales". 


Au studio est affiché par Robert l'article découpé dans le journal qui raconte le suicide de deux adolescents qui selon les enquêteurs écoutaient au moment des faits leurs premiers albums. La Dark Wave à son apogée, avec The Cure et The Smiths comme porte drapeaux. 

A savoir d'ailleurs que les deux s'invectivaient, Morrissey disant à Robert Smith "Pourquoi tu t'es pas suicidé ? ..." et Smith disant de Morrisey "t'es pas si solitaire et malheureux que ça en bermuda au bord de la piscine  !...".


 

L'ambiance est difficile dans le groupe avec Lol Tolhurst le batteur original passé aux claviers  est incapable de suivre, défoncé à l'alcool et aux drogues. Robert est obligé en cours d'enregistrement de se séparer de son ami d'enfance : désintégration du groupe

Il sera quand même crédité sur l'album auquel il ne participe pas sous le titre : autres instruments.


 

Est ce la résultante de tout cela qui en fait un album lumineux, émergeant d'un astre noir et sombre ? Il y  a maintenant comme une maturité dans la voix de Smith, qui ajoute beaucoup d'humour dans ses sombres paroles. 

Comme dans "Lullaby" où le cauchemar d'enfant est lié à Spiderman qui va venir le manger ce soir ...

Car cet album n'as pas de rides, il s'écoute et vous emporte dans son ambiance et qualité, alors que la maison de disque était plus que septique et pensait aller dans le mur avec ce retour à une new wave sombre s'éloignant des deux albums superficiels et pop précédents (plus facile à passer en radio). 

"Last Dance" et "Homesick" n'étaient pas sur l'album vinyle à sa sortie initiale , présents en bonus sur la K7, rapidement réintégrés ensuite sur les rééditions et la remasterisation (2010). 


"Lovesong", chanson d'amour très simple, sort en single contre l'avis du groupe qui le considère comme le plus mauvais titre de l'album (écrite des années auparavant), et fait un carton.


 

La vidéo de "Lullaby" reste légendaire. 

The cure : Disintegration / 1989 (Remasterisé en 2010)


 

  1. Plainsong
  2. Pictures Of You
  3. Closedown
  4. Lovesong
  5. Last Dance
  6. Lullaby
  7. Fascination Street
  8. Prayers For Rain
  9. The Same Deep Water As You
  10. Disintegration
  11. Homesick
  12. Untitled

 

Un petit lien ?

 

Sorgual 

 

 

 

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