Va va y avoir du sport
Comme dit Silmarils
Comment font ceux qui n'ont pas de télévision pour faire du sport ?
Oui, je suis plutôt du style à sous traiter, à déléguer, mais bon je sens la critique, mais c'est pas si facile que ça : les pics de tension et de palpitation, l'obligation de se mettre à marcher, à fermer les yeux, à lâcher des insultes et des petits cris ridicules, le risque d'une mousse vite déglutie, et l'insomnie à refaire l'injuste match.
L'avantage de ma méthode, c'est que je suis multi-sport, un spécialiste d'à peu près tout, un avide de sensations qui peut faire se lever et passer à autre chose si le spectacle est déplorable ; et resté scotché devant une épreuve inattendue des jeux olympiques.
On peut jouer seul où mieux en équipe.
- Un match du mondial de handball dans un petit café à Lille devant une bidouze et du saucisson avec mon pote Nicolas.
- Une finale de coupe du monde sur la terrasse du café de la plage en Espagne avec ma douce.
- Voire une émotion contenue de mon père (qui était plutôt du genre de la devise de Churchill, "Cigars, Whisky and No Sport !") avec la voix en noir et blanc de Roger Couderc pour un match de Rugby du tournoi des cinq nations et sa devise "Allez les petits !"...
Oui des souvenirs en noir et blanc, où l'image était précieuse car rare .
Je me souviens de Bob Beamon à Mexico, vu au journal présenté par Léon Zitrone, cet envol infini m'a marqué à 11 ans !
Et puis cette folie verte en 1976, après une des premières retransmissions en direct en qualité déplorable du fin fond de la lointaine Bulgarie.
L'épopée Poulidor.
Je suis de l'époque noire et blanche, où le sport était naïf, franchouillard, plus amateur, aussi passionné mais certainement plus tolérant ? ; et moins violent ?.
Quoique pas si sûr, drame à Naples en 55 (152 morts), drame de L'Estadio Nacional à Lima (328 morts après un Pérou-Argentine en 64) ... Le racisme avec l'image de Tommie Smith et John Carlos le poing levé pendant l'hymne américain ...
Et tout ce texte parce que j'ai ressorti cet album qui n'a pas grand chose à voir avec le sport à part quelques lettres en commun. : SPORTO KANTES.
Sporto Kantes est un groupe d'électro - pop fondé en 1998 par Benjamin Sportes et Nicolas Kantorowicz.
La rencontre de cet ancien batteur de rockabilly et du bassiste des Wampas sortent un premier album (Act 1) qui circule bien, puis se retrouvent en discontinu, noyés dans leurs projets parallèles et le faible intérêt pour le deuxième album.
C'est par la publicité (Fructis de Garnier, Twingo de Renault) et la reprise d'un morceau dans la série "Kaboul Kitchen" que ce troisième album décolle.
Ils se sont séparés en 2013
Sporto Kantes : 3 At Last / 2008 le village vert
- Concrete
- Whistle
- Liquid
- Fight
- Da Rock
- Sick Song
- Roma's Life
- Waiting Man
- U Are The Light
- Tower
- Slits
- 12 Of July
Sorgual
Très chouette papier, qui me fait presque regretter mon manque d’intérêt alors que j’avoue avoir connu ce genre de « rencontre » partagée devant un téléviseur. Tiens une bonne blague de Poulidor, que je varie souvent à ma sauce, quand un journaliste interviewait Anquetil, il approchait, prenait Anquetil par les épaules et disait « À nous deux nous avons gagné cinq fois le Tour De France »
RépondreSupprimerIl faudra un jour que je parle du télévisuel dimanche soir du "cinéma de minuit" qui a fait aussi mon éducation cinéphile principalement en noir et blanc ... purée ce que Greta Garbo était belle ! ... avant qu' Eddie ne colorise nos soirées.
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