jeudi 7 août 2025

Redoublement

Nouvelle chance ?

Quand vous adorez un artiste et que vous n'avez aucune trace d'un de ses albums pourtant déjà écouté ...

Peut être avec le temps qui file, je vais l'apprécier ? Ne plus avoir la rage initiale, de ne pas avoir pardonné un album de branleur, vite fait et un peu n'importe comment, car ma déception instantanée était là en 2018 et las, hélas.

Bon, je me souviens que cela s'écoutait et que sa voix reste si bouleversante sans pourtant rien faire pour qu'elle le soit...

Mais la musique m'avait arrêté, ou plutôt la faiblesse et la platitude d'une rythmique électro sans breaks ou histoire à raconter. 

Je m'étais dit, il doit un service vite fait à Etienne De Crecy après sa collaboration en 2015 sur "Super Discount 3" 

Baxter Dury

Déjà exister après avoir eu un père comme Ian Dury me semble extraordinaire, d'autant plus en n'arrivant à pas grand chose en classe, subissant le divorce de ses parents à 13 ans et enfin en perdant  à 23 ans sa mère victime d'un cancer.


Ce n'est qu'à la mort de son père en 2000, qu'il s'attelle au Texas à son premier EP : "Oscar Brown".

Il sort en 2001


Puis vient le fabuleux "Len Parrot's Memorial Lift" en 2002 , avec excusez du peu Geoff Barrow (Portishead) et Richard Hawley (Pulp).


 

"Floor Show" en 2005


 

2011 "Happy Soup", la consécration du public. 


 

2014 "It's A Pleasure" enfonce le clou.


 

C'est à cette époque que je le vois en concert accompagné d'une harpiste chanteuse, dans la petite salle du Caveau des Trinitaires à Metz, en 2016, Instant magique avec déjà deux titres du futur album

2017 "Prince Of Tears" , clôture sa meilleure période

Puis , il me semble moins me toucher

"The Night Chancers" en 2020


 

"I Thought I Was Better Than You" en 2023
 

 

Revenons à cet album charnière, celui de 2018

Je confirme album de branleur, mais pas si énervant que cela, avec du recul, la linéarité du travail de De Crecy ne dessert pas tout le temps l'album. Il faut accepter le principe d'un disque électro avec une voix de crooner ... Et la voix de Delilah Holliday est un beau contrepoint. 


Je révise mon jugement initial.

D'ailleurs dans son premier titre il me prévenaient "Tais-Toi, She Says". 

Je n'avais pas compris le concept de cet album, cette électro datée presque club des années70-80,  sur un fond de pop désabusée, une cold wave accélérée et synthétisée en nappes douces, sans ajouts d'instruments.

Un explication dans cette vidéo sur la génèse de l'album. 

Un interlude, une respiration dans son parcours, qui redevient ensuite "plus classique" dans sa veine habituelle. 

Baxter Dury, Etienne De Crecy & Delilah Holliday : B.E.D. / 2018

  1. Tais-ToiWalk Away
  2. How Do You Make Me Feel
  3. Fly Away
  4. White Coats
  5. Only My Honesty Matters 
  6. Centipedes
  7. But I Think
  8. Eurostars 

 

Un petit lien ?

Sorgual 


 

3 commentaires:

  1. J'ai picoré année après année. Mais pas de dévolu sur un album. Alors je lis ton post et je me dis soyons bon public, Happy Soup sera mon choix pour les congés. J'ai beaucoup aimé "Claire" **** comment ne pas penser à son papa. J'avais mis déjà un **** sur "Samurai" mais était-il mérité, en tout cas cette nonchalance classieuse ne m'avait pas invité à davantage. N'est pas Robert Palmer qui veut.

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    1. Quand il parle il a le même timbre que l'acteur William Shatner, je te conseille "Common People" de PULP avec lui et Joe Jackson pour vérification

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    2. Bon choix. Avec it's a pleasure, je les ai gardé en entier sur the place to be, le disque dur de mon ordi (en plus des cd bien sûr).

      Et sur Happy Soup , encore plus que Claire, mon préféré est Isabel

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