L'homme de l'ombre ?
Paul Webb a eu de nombreuses vies musicales, mais en 2019 il sort de l'ombre de ceux qu'il accompagnait à la guitare basse avec brio.
C'est quoi cet album lumineux ? Du folk progressif ? Du blues blanc ? De la ballade baroque hantée ? Sa voix et ses inspirations jazzy me font penser à Robert Wyatt, mais la fin de l'album oriente plus vers Bowie.
Mais revenons au début.
Paul Douglas Webb nait à Southend On Sea en 1962.
Il débute avec son copain d'école Lee Harris (batterie) dans un groupe de Reggae "Eskalator".
De 1982 à 1988 il est le bassiste de Talk Talk recruté par audition avec son pote Lee Harris par le fondateur Mark Hollis.
Quel succès pour cette New Wave.
Il participe dans l'ombre à la transmutation esthétique et musicale du groupe transformé en trio.
Il fonde ensuite sur les débris du groupe, toujours avec Lee Harris .O.Rang, qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable en dépit de deux albums. Il faudrait que je retourne jeter une oreille sur ceux là.
Sous le nom de Rustin Man, on le retrouve en 2002 pour le fabuleux album avec Beth Gibbons "Out Of Season".
Il sait la mettre en avant, restant toujours dans l'ombre des guitares et de la composition.
Je résiste pas à écouter "Mysteries"
Et c'est seulement en 2019 qu'il sort ce premier album, un disque oeuvre, un voyage intemporel où on ne sépare pas les titres les uns des autres. Ce talent devient si rare.
J'aime tellement ce disque que j'ai peur d'écouter le suivant de peur d'être déçu. Mais je ne vais pas résister bien longtemps, trop envie de tomber de nouveau dans un temps suspendu.
Ca veut dire quoi ce sourire en coin ?
Clockdust en 2020 ? j'ose ? Que me conseillez - vous ?
Je crois que je ne vais pas attendre, la vidéo de "Jackie's Room" m'emporte déjà.
Après écoute, de belles choses mais pas au niveau du précédent... déçu.
Rustin Man : Drift Codes / 2019
- Vanishing Heart
- Judgement Train
- Bring Me Joy
- Our Tomorrows
- Euphonium Dreams
- The World's In Town
- Light The Light
- Martian Garden
- All Summer
Sorgual
Pas assez écouté ni l'un - malgré un **** sur "Vanishing Heart", ni l'autre mais la pensée de Robert Wyatt est omniprésente dans le deuxième, "Night In The Evening" est envoutant et le début de l'album charme. Mérite - quand l'envie est forte - d'en faire un disque de plusieurs écoutes. Pour parler de son compère, l'album de Mark Hollies m'a de suite attiré mais c'est tout de même plus tard que le sentiment de grande pièce musicale est devenu évidente.
RépondreSupprimerdu coup, quand tu évoques Bowie c'est pour Clockdust? Car c'est évident sur le dernier titre.
SupprimerDan sles deux albums, les derniers morceaux me font penser à Bowie.
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