dimanche 31 août 2025

Sophisme bis

 

Les Choix de Sophia

 

En 2000, de manière parallèle, Robin Proper Sheppard crée le groupe "The May Queens" picorant des éléments non dominants venant des Pixies, Led Zeppelin, pour un rude album guitareux saturé où la seule éclaircie est la voix de Robin. 

Je fuis, en plus quelle pochette !

 

Revenant aux choses sérieuse, il continue avec Sophia pour ce quatrème album, le troisième en studio.

Il diverge un peu des albums précédents, encore quelques chansons intimistes, mais aussi parfois des cordes (I Left You), des digressions électriques (Darkness) voire hardcore comme à ses débuts (If A Change Gonna Come). 

Son public habituel est un peu désarçonné. 

Pour dire, il y a même une ballade joyeuse (Another Trauma) qui surprend tout le monde. 

Sophia : People Are Like Seasons /2004


  1. Oh My Love
  2. Swept Back
  3. Fool
  4. Desert Song N° 2
  5. Darkness (Another Shade In Your Black)
  6. If A Change Gonna Come
  7. Swore To Myself
  8. Holidays Are Nice
  9. I Left You
  10. Another Trauma 

Un petit lien ?

A postériori un album bien plus intéressant que ma première impression quand je l'avais acheté en promotion à sa sortie en 2004 à 14 Euro 48.

Pour la première fois il reliait tous ses mondes musicaux, une renaissance pour lui, une ouverture enfin vers les autres, arrivant à ne plus seulement être une éponge absorbant tous les malheurs qui l'entoure.  Sa paternité, lui forçant à envisager l'avenir pour sa fille a été libérateur.

L'album suivant, Technology Won't Save Us en 2006,  fut une grosse déception.

 

Car en dehors de l'instrumental éponyme inaugural, de la belle ballade "Big City Riot", pas grand chose.

Et la vient la violente rechute mélancolique en 2009, il le considère comme son album le plus triste, un disque après une rupture amoureuse qui le terrasse. Il avait une relation toxique avec sa compagne, ruptures, remise(s) en couple, puis implosion.

Sophia : There Are No Goodbyes / 2009


 

  1. There Are No Goodbyes
  2. A Last dance (To Sad Eyes)
  3. Storm Clouds
  4. Dreaming
  5. Obvious 
  6. Something
  7. Signs
  8. Heartache
  9. Leaving
  10. Portugal 

Un petit lien ?

La tristesse lui va si bien. On retrouve la veine des bons albums (attention pas les meilleurs !), mais toujours avec un versant plus rock que sur les premiers.

"Something" est un touchant dialogue alternatif dans un duo avec Astrid Williamson, il purge son mal être avec elle qui tente de le raisonner.

  • Parfois je me sens tellement stupide.
  • Qu'est ce qui est stupide ?
  • Ou moche.
  • Ou moche ? 
  • Et je me demande comment tu as pu m'aimer. 
  • Mais je t'aime ! 
  • Je suis une connard et un cauchemar 
  • Non, tu es un rêveur , je vois de la lumière en toi. 

On fini cet album avec un peu en lumière par "Portugal" et la phrase "je vais essayer d'être meilleur"

Il est ensuite expulsé des Etats Unis et retrouve l'Europe, toujours à s'occuper de son label. 

C'est Ron Austin, son vieil ami, qui vient le chercher à l'aéroport...

 

Quelques concerts en 2010 puis enfin un retour en 2016 avec "As We Make Our Way "

La suite demain 

Sorgual 

samedi 30 août 2025

Sophisme

Les Malheurs de Sophia 

C'est un difficile jeu de piste que de reconstituer le parcours de Robin Proper Sheppard le chanteur guitariste fondateur du groupe "Sophia".


 

Plusieurs vies musicales, mais une musique toujours empreinte de rage, de souffrances, de plaintes, d'émotions.

A la jonction des années 80 et 90, quatre amis de San Diego en Californie commencent à jouer après l'école et vont former un groupe "Society Line"

Il y a Robin Proper Sheppard (le chanteur) , Jimmy Fernandez (basse), Ron Austin (batterie) et Albert Amman (guitare). Le groupe trouve son style et le succès, mais Robin qui étouffe dans cette ville aculturelle, part à New York. Le groupe continue sans lui.

Robin revient après quelques mois, ayant appris seul à jouer de la guitare, et leur propose de reformer le groupe et de partir à New York. Seul Amman refuse et reste à San Diego. 

De galères en errances, ils vont finalement se retrouver en Europe, à Londres, à Amsterdam, jouant en faisant la manche pour survivre, habitant dans un squat à Camden. 


Ils changent de nom en 1991 pour  "The God Machine" et après plus d'un an peuvent enfin enregistrer un étonnant EP : Purity. 


Fabuleux morceau avec une introduction mélodique de 4 minutes, le plus écoutable comme un iceberg dans  cette période dominée par un espèce de hard rock bruyant.

Enfin repérés et signés, ils enregistrent deux albums, complexes, de longs morceaux avec toujours un contraste entre des amorces mélodiques et des morceaux violents à la rythmique lourde et martelée. un étrange son qui a force d'écoutes est addictif, viscéral.


 

Vous retrouvez le morceau Purity dans ce premier opus de 1992 "Scenes FromThe Second Storey" 

Un petit lien ? 

De retour de Prague, où ils enregistrent le deuxième album, Jimmy Fernandez est hospitalisé pour de violents maux de têtes qui révèlent une tumeur cérébrale qui l'emporte lors d'un épisode hémorragique.

Je n'ai pas ce deuxième album, "One Last Laugh In A Place Of Dying" sorti en 1994, visiblement apprécié par la critique et les fans.. 

C'est Universal qui détient les droits, et Robin ne veut entendre parler que des enregistrements originaux ce qui bloque toute réédition, et toutes les démos jamais sorties.


 

C'est la fin du groupe

 

Robin fonde son label "The Flower Shop" et très déprimé, séparé de sa première compagne, il sombre en dépression et ne compose plus.

Après une année, il recommence à écrire à Londres et fonde le groupe "Sophia", à géométrie variable, basé au départ sur des musiciens signés sur son label. 

Et c'est un changement musical radical, toujours empreint de tristesse, de mélancolie, mais calme et introspectif.

Le génial "Fixed Up" en 1996 va surprendre tout le monde. 

Sa diffusion est boostée par la demande en France, suite à un bel article dans les Inrockuptibles. 

Un album où toutes ses pensées vont à Jimmy qui lui manque tant. 

"So Slow" , quel titre magique et terrifiant avec cette guitare acoustique. 

  • J'éteins la lumière, mais je laisse la télévision allumée
  • Non ce soir, je ne veux pas être seul.
  • J'éteins la lumière , mais j'ai peur du noir.
  • Je te vois partout, je te vois partout...
  • Mais la mort est si lente, quand on attend, qu'on attend d'être pris. 
  • la mort est si lente quand on ne veux que cela, et elle prend ceux qui ne le veulent pas !

Sophia : Fixed Water / 1996


  1.  Is It Any Wonder
  2. So Slow
  3. Are You Happy Now
  4. Another Friend
  5. The Death Of A Salesman
  6. Last Night I Had A Dream
  7. When You're Sad
  8. I Can't Believe The Things I Can't Believe

 Un petit lien ?

The Infinite Circle, le deuxième album sort en 1998. De la même veine, peut être un peu moins hanté et du coup moins percutant, surtout dans la deuxième partie. Certains ont justement apprécié la baisse du niveau de pathos, et aiment mieux cet album.

Sophia : The Infinite Circle / 1998


  1. Directionless
  2. If Only
  3. I'd Rather
  4. Every Day
  5. Woman
  6. Sometimes
  7. Bastards
  8. Within Without 
  9. The River Song
  10. Reprise

Un petit lien ?

Après survient un Ovni, ce disque en  Live "De Nachten" réalisé en deux nuits de concert à Amsterdam et Anvers en 2001, quelques nouveaux titres, beaucoup de réécritures  réunissant neuf musiciens dont un quatuor à cordes, avec des versions orchestrales surprenantes.

"So Slow" prend encore une autre dimension musicale, mais perd peut être en émotion car tout ne repose plus que sur lui. 

En fait, en dehors de "The River Song"  je préfère les nouveaux morceaux sur cet album, et on se rend compte du charisme de sa voix sur sa reprise de Jealous Guy. 

Sophia : De Nachten / 2001


  1. The Sea
  2. Ship In The Sand
  3. So Slow
  4. If Only
  5. Bad man
  6. I Left You
  7. Jealous Guy
  8. Happy Birthday Dear Hope
  9. The River Song 

Un petit lien ? 

La suite demain.

Sorgual


vendredi 29 août 2025

Le nouveau Roi

Guerre de succession ?

Stephen King a bien sur hanté mon adolescence et mes rêves.


 Comme beaucoup d'entre nous, Carrie a été la première rencontre.


Né à Portland en 1947, il est connu pour sa contribution aux romans d'anticipation, d'horreur et de fantastique qui ont tant inspiré le cinéma. J'ai vu plus de films que lu de ses livres.

 

Et si vous ne l'avez jamais lu ; un impératif "Le Fleau" dans sa nouvelle édition.


 

Et voilà qu'un petit nouveau commence à ce faire une belle place au soleil dans le monde de l'écriture fantastique et futuriste.

Blake Crouch 


 Né en 1978 en caroline du Nord, il publie depuis 2004 de petites pépites.

J'ai commencé par cette envoûtante et très classique histoire de thriller en voyageant dans le temps de "Dark Matter".

Puis "Upgrade" avec les chasseurs de mutés génétiquement .


Et puis le chef d'oeuvre oppressant "Wayward Pines"" et ses trois tomes. rappelons que c'est parce qu'il était déçu des fins bâclées des séries télévisées, et que son meilleur souvenir est "Twin Peaks", qu'il s'est mis à l'écriture.

 


Je n'ai pas vu l'adaptation en série (paraît-il bien moins bonne que les livres). 


Ici  le "teaser" en anglais qui plonge bien dans l'ambiance. 

Et en musique, King quoi ?


King Hannah est un duo venant de Liverpool, constitué de Hannah Merrick et Craig Whittle

Deux merveilleux albums plutôt tournés vers des influences américaines, ils citent souvent les Silver Jews, Palace, Bill Callahan. 

Une musique onirique, impressionniste par petites touches délicates, tendrement électrique, et des voix si bluesy. Ils racontent des petites histoires vécues, très marquées par leur tournée américaine.


 

Ils réalisent leurs propres vidéos, celle de "Big Swimmer" avec les enfants de leurs potes est culte. 

Impossible de choisir entre les deux albums celui que je préfère.

King Hannah : I'm Not Sorry, I Was Just Being Me / 2022

 


 

  1. A Well-Made Woman 
  2. So Much Water So Close To Drone
  3. All Being Fine
  4. Big Big Baby
  5. Ants Crawling On An Apple Stork 
  6. The Moods Taht I Get In
  7. Foolius Caesar
  8. Death Of The House Phone
  9. Go-Kart Kid (Hell No !)
  10. I'm Not Sorry, I Was Just Being Me 
  11. Berenson
  12. It's me And You, Kid 

 

King Hannah : Big Swimmer / 2024


 

  1. Big Swimmer (Feat Sharon Von Etten) 
  2. New York, Let's Do Nothing
  3. The mattress
  4. Milk Boy (I LOve You)
  5. Suddenly, Your hand
  6. Somewhere Near El Paso
  7. Lily Pad
  8. Davey says
  9. Scully
  10. This Wasn't Intentional
  11. John Prine On The Radio

 

Un gros lien pour les deux ?

 

Sorgual 


jeudi 28 août 2025

Toujours avec les mains

Second Couteaux ?

Enrico Casagni et Paolo Siani, déjà membres du groupe Plep vont fonder  Nuova Idea en 1970

 

 

Je n'ai pas trouvé grand chose d'intéressant sur ce groupe de Gênes, groupe un peu secondaire dans l'histoire du rock progressif italien. 

Comme beaucoup il a suivi le chemin pop vers rock psychédélique puis rock progressif. 


Des membres iront vers une carrière solo (Siani encore actif sous son nom) où intégreront d'autres groupes plus connus, voire réscuciteront ce groupe en collaborant de nouveau, comme sur cet album de 2019.


 

Initialement, ils vont réaliser trois albums durant leur première période 71-73.  

In The Beginning en 1971 


            Est connu seulement pour le long morceau de la face A "Come Come Come"

 Clowns en 1973


Album réputé, plus rock progressif, mais la voix du nouveau chanteur (Arturo Belloni) est particulière , un petit peu genre Yes qui en ferait théâtralement beaucoup trop. Quelques belles fulgurances mais j'aime moins.

Si vous voulez vous faire une opinion. 

Et donc ce deuxième album ici présenté sorti en 1972

C'est un album concept, l'histoire de Mister Jones, qui débute dans une aura plutôt psychédélique pour ensuite aller vers un rock progressif symphonique purement italien.  J'aime beaucoup la face B, qui renferme de petits bijoux.

Pour ce deuxième album le groupe est constitué de :

  • Giogio Usai : Claviers et voix
  • Antonello Gabelli : Guitare, synthétiseur et voix
  • Claudio Ghiglioni : Guitares et voix 
  • Enrico Casagni : Basse et voix
  • Paolo Siani : Batterie, percussions et voix 

Nuova Idea  : Mr. E. Jones  / 1972


  1. Svegliati Edgar
  2. Mr. E. Jones 
  3. Viaggio Nel Mondo Dei Sogni
  4. Un' Ora Del Tuo Tempo
  5. umo Di Una Sigaretta
  6. Illusione Da Poco
  7. Premio Di Una Vita
  8. Un Altro Giorno 


Un petit lien ?

 Sorgual

mercredi 27 août 2025

Hit Improbable

Mauvaise Blague et Vrai Disque  D' Or

Deux copains d'école  fondent en 1972, à Paisley en Ecosse,  le groupe "Stealers Wheel"

Ils étaient déjà réunis auparavant dès 1963 dans d'obscurs groupes ( "The Sensors" "The Mavericks" "The Fith Column").


 

Il y a Gerry Rafferty (guitare, basse, piano et chant) et Joe Egan (claviers, guitare, chant).

Ils sortent de périodes galères, sans succès, travaillant en boucherie et magasin de chaussures pour Gerry, Joe jouant les faire valoir pour un show humoristique musical.

Mais là, ils prennent le taureau par les cornes et sollicitent Jerry Leiber et Mark Stoller, les compositeurs producteurs qui ont donné tant de beaux titres à Presley, Ben E King, ...


 

L'album éponyme voit le jour en 1972 

Ils sont accompagnés de

  • Paul Pilnick : guitare
  • Tony Williams : basse
  • Rod Coombes : batterie  

Un album de folk rock bien typé dans son époque, dont les deux premiers singles en 72 ne décollent pas.

Puis vient ce troisième single en fin 72, début 1973 et la réussite est en marche.

Cette chanson co-écrite à eux deux est une parodie du folk proposé par Bob Dylan, dont ils prennent la voix nasillarde et les tics d'écriture des paroles. 

  • "Bon, je ne sais pourquoi je suis venu ici ce soir 
  • J'ai l'impression que quelque chose ne va pas 
  • J'ai tellement peur de tomber de ma chaise 
  • Et me demande comment redescendre les escaliers 
  • Des clowns à ma droite
  • Des Jokers à ma gauche
  • Et moi, je suis coincé au milieu avec toi 
  • ...." 

 Ils passent en juin 73  à Top of the Pops.

Le single est un carton des deux côtés de l'Atlantique.


 

L'album décolle. 

La suite sera moins glorieuse et sans succès. Le groupe se sépare en 1975.

 

Gerry Rafferty aura quelques succès avant de mourir de son alcoolisme en 2011 d'une cirrhose du foie. 


Joe Egan qui avait quitté la musique en 92 est mort en 2024.

 

Le titre aura une seconde vie en 1992 quand Tarantino l'utilise en bande son sur la danse de la torture du policier par Mr. Blonde dans le génial "Reservoir Dogs"


Je vous ai mis la somptueuse pochette française du single (sic). 

 Stealers Wheel  /1972

 

  1.  Stuck In The Middle With You

 

Un petit lien ?

 

Sorgual 

 



    mardi 26 août 2025

    Les Oubliés

    Dernier Tableau

    En peinture :

    On connait maintenant  l'étrange histoire du dernier tableau de Vincent Van Gogh, "Racines d'arbres", peint ce 27 juillet 1890, le jour même de sa tentative de suicide par arme à feu à l'auberge d'Auvers-sur-Oise, dont il succomba deux jours plus tard.

     

    On retrouvera la trace de cet étrange fouillis de racines à 150 mètres de l'auberge, sur une carte postale, hypothèse ensuite vérifiée sur place ... qui confirme que son suicide était murement réfléchi.
     



    D'autres dernières toiles célèbres ... 

    La main gauche de Géricault (peinte sur son lit de mort de sa main droite)


    Les deux comédiens d' Edward Hooper, un dernier adieu ?


    Le Marxisme donnera la santé aux malades de Frieda Kahlo, une supplique ? 

     

    Un dernier autoportrait par Modigliani, une dernière introspection ?

     

    Le plus terrible, celui d' Egon Schiele "Famille avec enfant à naître" quand on sait que lui et sa femme mourront de la grippe espagnole avant la naissance de l'enfant.

     

     

    Et en musique ?

    A l'aveugle j'aurais dit "groupe américain de soft pop qui a beaucoup écouté le Velvet Underground et les harmoniques des Beatles"... et j'aurais eu presque tout faux.


    En fait le groupe est anglais basé sur une digression de deux amis  au rapports parfois éruptifs, d'où une séparation brutale en 2018 qui a failli coûter la vie de ce dernier album ici exposé.

     

    Jack Cooper est né en 1980 à Blackpool. Chanteur et guitariste, il débute à Manchester en 2003 une carrière solo.

     

    Il participe au groupe  "The Beep Seals" qui accompagne au début Jim Noir,  dont son premier album "Tower Of Love", puis ils prennent leur autonomie pour un seul album en 2008 "Things That Roar".

     


     

    A leur séparation en 2009, il reprend son projet solo dans le groupe "Mazes". 

     

    Trois albums plus tard, le groupe se sépare.

    Jack travaille en 2014 avec  "Veronica Falls", le groupe de James Hoare, lui aussi guitariste chanteur. 

     

    C'est là que tous deux créent le projet parallèle Ultimate Painting .

    Une pop ciselée, mélodique, légère aux jolies textures de guitare.

    Quatre albums peut être un peu monotones, mais rempli de petites perles. 

     

    "Ultimate Painting" en 2014

     

    avec "Talking Central Park Blues"
     

    "Green Lanes"  en  2015


     

    "Dusk"  en 2016 

    avec" Song For Brian Jones"

     Et puis le dernier "Up !" en 2018.

     

    Après leur rupture, James Hoare tournera avec son nouveau groupe "The Proper Omaments" puis en solo sous le nom de "Penny Arcade".

    Jack Cooper lui continue en solo où avec l'intéressant groupe  "Modern Nature".  

     

    Ultimate Painting : Up ! / 2018


     

    1. Needles In My Eyes
    2. Not Gonna Burn Myself Anymore 
    3. I Am Your Gun
    4. Foul & Fair
    5. Someone's Out To Get You
    6. Take Shelter
    7. My Procedure
    8. Lying In Charles Street
    9. Darlness In His Eyes
    10. Snake Pass

    Un gros lien  pour quatre albums?

    Sorgual