The Motherhood
(du jazzman Klaus Doldinger)
Klaus Doldinger est né à Berlin en 1936., vivant pendant la guerre à Dusseldorf.
Après avoir étudié dès 11 ans le piano et la clarinette, la composition et l'harmonie, très influencé par les orchestres des forces d'occupation américaines, il va débuter dans un orchestre de Jazz Dixieland (The Feetwarmers).
Il commence à enregistrer en 1953, gagne la "Coupe Sidney Bechet" à Bruxelles.
En 62, il tourne dans le monde avec son groupe le Klaus Doldinger Quartet et s'imprègne d'influences Africaines où Sud Américaines. Il rencontre et travaile avec Don Ellis, Kenny Clarke, Donald Byrd.
Devenu un Saxophone Ténor reconnu, il se tourne vers un jazz fusion, avec des codes psychédéliques.
En 1969 et 1970 il sort deux albums sous le nom de Motherhood, dans un style très psychédélique funky.
Pour ces albums :
- Klaus Doldinger : Saxophone, Clarinette, Piano, Orgue et Chant
- Keith Dorsey : Batterie et Chant
- Udo Lindenberg : Batterie et Chant
- Lothar Meid : Basse
- Paul Vincent : Guitare
Mon préféré est :
Motherhood : I feel So Free / 1969
- Soul Tiger
- I Feel Free
- Slurpin'
- Degeneration
- Soul Town
- Lady Madonna
- Baby Hold On To Me
- Back In The Dark
- Wade In The Water
- Cleopatho
- Yackefy Soul
- Last Beer
Puis en 1971, il fonde avec Udo Lindeberg le groupe Passport, premier groupe Allemand signé chez Atlantic Records, qui propose une musique fusion, facilitée par l'intégration de musiciens d'Amon Dül II.
Il se mettra aussi à la musique de film (dont le claustrophobique Das Boot (le bateau) en 1981).
- Coming Home Baby
Habitant toujours en Allemagne, il reste en activité.
Demain je vous parle d'un groupe avec lequel j'avais initialement confondu cet album.
Sorgual
(En vadrouille chez des amis à la Kapital, mais un pc portable et Internet et on est pas complètement "deconnecté") et donc "Comin' Home Baby" plein de versions, certaines avec **** (Peddlers, Dr Feelgood..). Celle ci je connaissais pas, et j'ai eu ce flash, les films français des années 60 70. Des scènes avec des jeunes qui dansent, genre danse yéyé, bon chic bon genre. Généralement avec la volonté de se moquer du genre. A mon retour je vais me pencher sur l'autre album.
RépondreSupprimerJ'oublie Mel Tormé & Quincy.... cela mériterai une compilation au thème un peu compliqué, ces titres ancrés dans l'imaginaire, énormément repris et ayant traversé des décennies. Quasi impossible de deviner l'original
SupprimerC'était l'époque où "la musique de fond" était de la vraie musique avec une vraie ambiance
RépondreSupprimerJ'ai énormément écouté Passport, même encore aujourd'hui je jazz à tendance fusion à l'européenne a une saveur particulière - si t'aimes Passport écoutes Zao, Chute Libre, ou encore Galigaï chez nous, il y a une autre façon de procéder musicalement, tout en étant sous l'influence jazz (et dans ce contexte plus particulier jazz fusion).
RépondreSupprimerEt chez les anglais, Brand X...
J'adore ce saxophoniste (d'ailleurs cela s'entend qu'il a commencé à la clarinette - en général c'est immédiatement identifiable).
Quand à cette éternel dénigrement de la musique de fond ou d'ascenceur - moi j'aime bien quand dans les endroits publics y'a de la musique de qualité, aujourd'hui on est blindés de musique surchargée de basses ou basées sur le même tempo boosté par des quicks qui prennent l'essentiel du spectre. Moi, je sors du magasin, je ne suis pas un robot à consommer et l'on croit trop aisément que la musique de fond doit être rythmiquement entrainante (faudra encore expliquer correctement ce terme car selon les époques, la bourrée l'était aussi) alors que si la musique est "easy", on flemmarde, on prend le temps et de "fond" elle passe en ambiance pour... tout un art.
Et un débat.
Merci car ce style est un peu difficile "à vendre" actuellement même si comme toi je la préfère au"Lounge" qui nous gonfle le plus souvent dans les endroits soit disant branchés. Je vais explorer les pistes que tu cites.
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